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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 14:49

Asphodelus_alba--3-.jpg

 

Autres noms : Poireau de chien, bâton royal, bâton blanc

 

Nom latin : Asphodelus albus Miller

Famille : Liliacée

Habitat :

pelouses et landes d'altitude de 1200 m à 1800 m.

Espèce pyrophyte, c'est-à-dire résistante aux incendies.

Description :

Plante vivace herbacée à tubercules, haute de 80 cm à 1m50. Rosette de feuilles radicales, étroites et linéaires, à extrémité pointue.

Fleurs blanches à 6 tépales, nervurées (trois sépales et trois pétales ayant la même forme et la même couleur), formant une grappe longue et serrée où les fleurs s'épanouissent de bas en haut et d'avril à août. Le fruit est une capsule sphérique s'ouvrant en trois.

Usages :

Les tubercules sont utilisées en usage externe contre la gale. Les tubercules, riche en amidon, ont été autrefois consommées, après cuisson à plusieurs eaux et broyage. Les relieurs et les cordonniers s'en servaient pour faire de la colle. Dans l'Antiquité, les asphodèles étaient souvent utilisées pour fleurir la tombe des morts, usage encore pratiqué en Grèce et en Italie.

Protection :

Cueillette départementale réglementée.

Espèce voisine :

Asphodèle rameuse ou Asphoèdle de Villars (Asphodelus macrocarpus Parl.), à la tige florale ramifiée.

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 14:29

 

 

Autres noms : Sauge sauvage, Toute-bonne, Thé de Provence, Grande Sauge

Nom latin : Salvia pratensis L.

Famille : Lamiacée

Etymologie : du latin salvia, sauver, guérir

Habitat : prairies, chemins, friches, jusqu'à 1500 m.

 

Description :

Plante vivace, herbacée, pubescente, odorante, haute de 30 à 80 cm, à tige carrée, peu ramifiée. Feuilles très finement dentées, gaufrées, allongées et en forme de coeur à la base. Fleurs bleues-violettes, rarement roses, de 2 à 3 cm, à corolle en tube s'ouvrant par deux lèvres, floraison de mai à août. Ses racines peuvent atteindre un mètre, ce qui lui permet de supporter la sécheresse.

Usages :

Les fleurs et les feuilles de Sauge des prés sont comestibles. Les feuilles et sommités fleuries s'utilisent en infusion, elle stimule les sécrétions hormonales et facilite la digestion des graisses, elles ont des propriétés digestive, apéritive, tonique.

Les feuilles contiennent des substances stomachiques, toniques, amères, antispasmodiques et antisudorifiques, elle est préconisée contre les angines et les maux de gorge. Le vin de sauge fortifie et favorise la circulation sanguine. Elle est déconseillée aux femmes enceintes. A récolter avec des outils en bois. Plante mellifère.

Espèces voisines :

Sauge glutineuse (Salvia glutinosa L.), aux fleurs jaunes et fréquentant les lisières forestières.

Sauge sclarée (Salvia scalrea L.), échapée des cultures, très parfumée.

Salviap--3-.jpg


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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 10:25

Photos de Grégori Lemoine

Calotropis procera
   
Plumeria rubra
   
Tithonia diversifolia
   
Delonix regia
   
Bougainvillea glabra
   










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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 09:59



Le genre Salix appartient à la famille des Salicacées (Salicaceae De Mirbel 1815), qui comprend 450 espèces réparties en 3 genres : Chosenia, Populus et Salix. Ce genre est considéré comme des Violales arbustives, primitives, adaptées aux régions froides et ayant subi une régression florale très ancienne (Cronquist 1988, Argus 1997). Le genre Salix regroupe des phanérophytes et des chaméphytes.

Les feuilles sont généralement caduques (rarement persistantes), alternes (subopposées chez S. purpurea).
Les fleurs sont actinomorphes et unisexuées, apétale et asépale; elles apparaissent avant ou en même temps que les feuilles, situées à l’aisselle d’une petite bractée. Les fleurs mâles ont le plus souvent 2 étamines (3 chez S. triandra). Le fruit est une capsule s’ouvrant par 2 à 4 valves, renfermant de nombreuses petites graines entourées d’une aigrette de poils; leur dissémination est anémochore.

Ce genre est essentiellement répandu dans les zones arctiques et tempérées de l’hémisphère Nord (Argus 1997). Ils caractérisent les formations arbustives linéaires des berges des rivières des plaines, des collines et des basses montagnes soumises à un régime régulier d’inondations (Oberdorfer 1990, Noirfalise 1984). Ce sont des phréatophytes, c’est-à-dire des végétaux qui satisfont leurs besoins en eau à partir de la nappe phréatique (Turner 1974).

Parmi les espèces de Saules naturellement présentes et relativement abondantes dans les montagnes françaises, nous pouvons trouver : le Saule blanc (Salix alba L.), le Saule drapé (Salix elaeagnos Scopoli), le Saule pourpre (Salix purpurea L.), le Saule à trois étamines (Salix triandra L.) et le Saule des vanniers (Salix viminalis L.).
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 17:43


Lande arbustive de vire à Buis, Genévrier nain,

Sabine et Raisin d’ours, Chironne



Parmi la grande diversité de milieux naturels dans le Diois, les milieux rupestres occupent une place privilégiée. La géomorphologie locale offre des sites remarquables : gorges des Gats, aiguilles de Borne et de Lus-la-croix-haute, vallon de Combeau, falaises de la vallée de Quint. Ils participent, comme la Clairette ou le Noyer, à l’identité locale et à sa notoriété.


Les milieux rupestres (vient de rupes, rocher en latin) sont définis comme l’ensemble des biotopes dont la substrat rocheux est affleurant : falaise, dalle, éboulis. Ces sols conditionnent l’absence de strate arborée. La définition des milieux rupestres n’est pas aisée, car elle est caractérisée par sa minéralité, contrairement à la plupart des autres milieux naturels qui ont une correspondance phyto-sociologique nette. Ces milieux restent mal étudiés en raison même de leur inaccessibilité.


La roche domine, sous forme de paroi, d’éboulis ou de dalle rocheuse ; elle est fissurée verticalement ou obliquement, formant des failles, des décollements et des vires plus ou moins végétalisés. La flore est souvent très localisée et très éparse. Les zones de végétation varient en mosaïque suivant l’exposition et la pente. On trouve ici des éléments du supra-méditérannéen au montagnard. La flore est constituée principalement d’espèces orophytes et hémi-orophytes (de oros, pierre en grec). Parmi elles, les espèces subalpines comme la Gentiane champêtre et l’Androsace helvétique se croisent avec les méditerranéennes comme la Germandrée petit-chêne et le Serpolet.

 




Joubarbe des montagnes

 


A cause des conditions édaphiques et climatiques (grands écarts de température, exposition élevée, fort vent), la flore herbacée développe souvent un port en coussinets ou rosettes, à feuilles coriaces ou succulentes, à tiges florifères peu ou pas feuillées. Certaines créent leur propre humus, les plantes succulentes comme les Orpins et les Joubarbes stockent leurs réserves. Les ligneux sont buissonnants comme le Buis ou L’Amélanchier, rampants comme le Genévrier nain et le Raisin d’ours.


Certaines stations peuvent être considérées comme primaires (peuplements de Juniperus thurifera, lande de vire). Dans les endroits les plus escarpés et les plus caillouteux, on peut ainsi observer un para-climax édaphique, dû aux conditions stationnelles. Le climax se définit comme un équilibre entre un groupement végétal, la roche et le climat.

L’intérêt écologique des milieux rupestres tient à la fois de leur situation biogéographique d’une part, et de l’endémisme de certaines espèces d’autre part. L’intérêt biogéographique des espèces des milieux rupestres du diois vient de la rencontre entre les espèces méditerranéennes et montagnardes voire subalpines en limite de leur aire de distribution. En outre, l’intérêt spécifique de ces milieux est la spéciation de certaines espèces ayant subies des modifications dues à leur isolement. Ce sont aussi des espèces relictuelles, comme le Genévrier thurifère, qui subsistent.

Les associations végétales, denses et très localisées, ont une richesse spécifique élevée sur quelques m². Le nombre d’espèces est relativement faible, mais l’endémisme fort de la flore rupicole indique qu’un faible nombre d’espèces arrivent à survivre dans ces conditions. Leur endémisme fait qu’elles sont par définition d’une importance majeure en matière de la biologie de la conservation.




 



 


 

 


 


 

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 17:01


Joubarbe des montagnes



 




Vue de la montagne de Clamontard (Luc-en-Diois)



  voir la fiche "Les milieux rupestres du Diois"





 


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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 21:57

 



Autres noms : Artichaut des montagnes, artichaut sauvage, barbajou, artichaut bâtard, meure-jamais, jovibarbe, herbe aux cors.


Etymologie : de jovis (Jupiter) et de barba; barbe de Jupiter


Nom latin : Sempervirum montanum L.


Famille : Crassulacées


Habitat : rochers, dalles et crêtes thermophiles, pelouses rocailleuses, à partir de 1000 m.


Description : Plantes succulente, formant des stolons grêles portant des feuilles épaisses persistantes disposées en rosettes larges de 0,5 à 2 cm. Les feuilles sont recouvertes d'un duvet de poils glanduleux.

Hampe florale de 15 cm; corolle large de 3 cm formée de 11 à 13 pétales roses linéaires-lancéolés. Lorqu'une rosette a fleuri, elle se dessèche et meurt.


Usages :

La croyance selon laquelle la Joubarbe détourne des maisons la foudre est déjà présente chez les Grecs. Le suc extrait des feuilles pilées de la Joubarbe plante calme les inflammations, les brûlures, les cors et les gerçures.

La décoction de fleurs de la Joubarbe des toits est utilisée contre la dysenterie et les maux de tête. Les feuilles, légèrement acides et amères, sont comestibles à petites doses. On l'utilise depuis longtemps pour décorer les murets et les rocailles des jardins.

 
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 22:18



A la recherche de salades sauvages


La pimprenelle, aromate incoutournable

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 16:14

Autres noms : Pin sauvage, Pin d'Ecosse, Pin du nord, Pin de Genève, Pin de Russie, Pinasse, Pin d'Auvergne, Pin de Haguenau, Pin rouge, Pin de Riga, Sapin rouge du nord, Daille

Nom latin : Pinus sylvestris L.

Famille : Pinacée

Habitat : très fréquent, essence de lumière, insensible au froid, supporte les sols pauvres et secs, jusqu'à 2200 m.

Description :

Arbre à cime plutôt irrégulière, au long tronc nu avec des branches tortueuses, à croissance rapide dans sa jeunesse. Il peut atteindre une hauteur de 25 à 45 mètres. L'écorce du tronc devient orangé dans la couronne. Son bois est blanc rougeâtre, hétérogène, à fil droit et à grain très variable.

Ses aiguilles, de couleur gris bleuté, sont souples, persistantes (3 ans), pointues mais non piquantes, sont groupées par 2, vrillées et mesurent de 4 à 8 cm de longueur. Ses inflorescences femelles sont des cônes de couleur rouge-brun, ses inflorescences mâles sont des chatons ovoïdes de couleur jaune pâle. Elles apparaissent à la base des jeunes rameaux. Floraison en mai-juin.

Le sommet porte parfois des nids de chenilles processionnaires; ces chenilles grégaires, en consommant beaucoup de jeunes aiguilles, peuvent provoquer la mort de l'arbre. Il peut vivre de 150 à 300 ans, 600 ans en solitaire.

Usages :

Les fruits (pignons ou pignes) sont comestibles. Les aiguilles et les jeunes bourgeons sont precrites comme tonifiant, diurétique, balsamique, expectorant, antiseptique, bronchique. Largement utilisé en reboisement, c'est une des essences européennes de bois résineux les plus couramment employées pour la menuiserie et pour la fabrication de pâte à papier. On en tire de l'essence térébenthine.

 



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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 16:13

 

Orchis sureau

Autres noms : Dactylorhize sureau, Dactylorhize à larges feuilles

 

Nom latin : Dactylorhiza sambucina (L.) Soo

 

Famille : Orchidacée

 

Etymologie : du grec dactulos, doigt et rhiza, racine, les tubercules ont des formes de doigts.

 

Habitat : pelouses froides et lisères forestières, à partir de 1000 m.

 

Description :

Plante vivace à tubercules, de 10 à 30 cm, feuillée jusqu'au sommet. Fleurs jaunâtres ou purpurines à gorge jaune, ponctuées de pourpre; bractées herbacées, labelle convexe, trilobé, crénelé; éperon gros, dirigé en bas. Floraison d'avril à juillet. Leur fécondation est assurée par les insectes.

Protection : cueillette départementale réglementée.

 

 

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